Entre deuil et espérance, lucidité et attachement,
fin d’un monde et naissance d’un nouveau.
Tout ce qui reste à venir
(en cours)
avec Le Collectif Eskandar (textes et musiques)
« Un risque terminal peut être défini comme un risque dont la réalisation de l’aléa contraindra un collectif à faire le deuil pan-générationnel d’une partie significative de son potentiel, de la valeur, des valeurs, de long terme que l’on attend, ou que l’on espère (expected value). Il s’agit de situations où existe une menace de perdre définitivement ses modalités d’être au monde, matérielles et immatérielles. »
Jean-Paul Vanderlinden (Épisodes cosmologiques et risques existentiels)
« Chaque conversion du monde connaît ces déshérités qui ont perdu leur passé et n’ont point de part en ce qui est à venir. »
Rainer Maria Rilke (Septième élégie de Duino)
Jean-Paul Vanderlinden (Épisodes cosmologiques et risques existentiels)
« Chaque conversion du monde connaît ces déshérités qui ont perdu leur passé et n’ont point de part en ce qui est à venir. »
Rainer Maria Rilke (Septième élégie de Duino)


Depuis plusieurs années, nous travaillons sur les récits de transition : que signifie vivre dans un monde abîmé? Assister à la disparition de ce que l’on connaissait ? Quels chants, quels récits nouveaux récits naissent de ces bouleversements ? Que signifie être confronté-e à ces situations « où existe une menace de perdre définitivement ses modalités d’être au monde, matérielles et immatérielles. » comme l’écrit Jean-Paul Vanderlinden. Comment faire le deuil d’un monde qui n’existera plus dans celui qui viendra ? Et dans lequel pourtant on aura tout vécu?
Après le pays innocent et conjurations, grâce un financement du programme ERABLE, « Tout ce qui reste à venir » s’inspirera de rencontres menées sur le territoire du Cotentin et du Bessin, autour du projet de restauration de l’ancienne tourbière de Sèves, en collaboration avec les scientifiques d’ARTSÈVES.


